LES HOMMES-DEBOUT, mon 1er roman, publié aux Éditions Jets d’Encre

J’ai écrit ce roman en 2006.

S’y mêlent fantastique et poésie, humour et nostalgie.

Il m’est revenu en mémoire en mars 2020 quand l’épidémie s’est déclarée. L’actualité faisait tellement écho à ce que j’avais imaginé dans mon manuscrit, que l’envie de le reprendre s’est imposée à moi.

Covid et Qualitare agissent comme un révélateur de la nature profonde de l’homme, de sa façon de vivre, de ses forces et de ses peurs. Des tabous volent en éclat, des opportunités surgissent, à nous de les saisir : le fléau est ce que l’on en fait.

Aujourd’hui je veux redonner vie aux Hommes-debout, leur offrir une chance d’exister, comme je jetterais une bouteille à la mer. Les courants, bons ou mauvais décideront. Je prends la vague, j’aime rêver.

« Si on ne rêve pas, on meurt ! »

C’est pourquoi l’Homme-debout qui ne peut dormir, a appris à faire comme si.


Présentation Éditeur

Mondeville. Depuis qu’une étrange maladie dont nul ne connaît la cause s’est répandue, certains ne dorment plus. Coincés en plein éveil, tels sont les hommes-debout. Alors, ils cherchent le moyen d’occuper leurs nuits. Malédiction ? Chance à explorer ? Les avis sont partagés, le gouvernement est inquiet. Et la société, bouleversée, commence à changer…

Entre épidémie, société en mutation et envoûtants décors, Béatrice Vial-Collet mêle thèmes actuels, réflexions et magie du rêve dans un curieux récit aux allures de conte philosophique, qui rappelle que l’ouverture aux autres comme au monde est essentielle pour surmonter les temps troublés.


Extrait

« Depuis soixante-dix fois trois cent soixante-cinq jours, Paul Pilbout se couche à 10 heures du soir. Avant Ce Jour, son horloge biologique l’endormait à 10 heures et le réveillait à 6 h 45. Cette précision le surprenait lui-même. […] Il est 10 heures passées et Paul Pilbout ne s’endort pas, son horloge biologique est cassée. Dans cinq minutes, il entendra les premiers ronflements de son épouse. Il attend. Jeanne émet plusieurs longues respirations, puis une plus longue, plus profonde qui s’arrête et se libère brutalement comme une bouilloire prête à l’emploi. Dehors, les chats, enfin maîtres des trottoirs vides, miaulent à tue-tête. Un scooter gueule dans le silence. C’est l’heure où les premiers hommes-debout partent en vadrouille dans le centre-ville. Paul Pilbout, allongé sur le dos sous le gros édredon en plumes d’oie, les yeux grands ouverts, regarde la nuit. [Elle] sera longue pour Paul Pilbout, comme toutes les nuits depuis Ce Jour… »


Où l’acheter


La Presse

Actu.fr : Son roman quasi achevé en 2006 parlait déjà d’un certain virus… Lire…

Hebdo de Charente Maritime : Le roman précurseur de l’artiste… Lire…

Entre Nous Cultures : Ce roman très prenant… Lire…

Interview RCF : 18 décembre 2020

Interview Entre Nous Cultures : 27 mars 2021 : 18 décembre 2020


Votre avis

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  1. Debon dit :

    Pour un premier roman c’est Un coup de maître.-Les idées et le style sont là.
    Que vont faire ces êtres qui ne dorment pas. ? Parcourir la ville , travailler plus ?
    Combien de temps va durer ce mal et comment vont-ils sortir de cet état.
    Vont ils franchir le passage de la ceinture verte pour découvrir ………..

  2. Carelli dit :

    Jle conseille vraiment : j’ai beaucoup apprécié.
    J’ai aimé l’évasion, la réflexion autour d’un thème passionnant et les personnages.
    Ils sont hyper attachants et on est triste de les quitter.. J’aurais donc juste aimé que ça dure davantage.
    Bref, foncez les yeux fermés !

  3. François MANEN dit :

    Bonjour Béatrice
    Félicitations pour Les Hommes-debout, une œuvre d’anticipation, c’est le moins que l’on puisse dire.
    J’ai beaucoup aimé cette narration sous forme de thriller sur la première partie ainsi que tout le déroulé et le final sur la dune du Pilat.
    J’ai découvert ce livre grâce à Ivanne, il est entrain de faire le tour de la famille.
    Je me permets de vous embrasser, virtuellement bien sûr, au plaisir de vous retrouver avec un prochain livre, une prochaine histoire.
    François

  4. Maryline HUBER dit :

    Dans un style vivant, Béatrice renouvelle le thème du roman philosophique. Pour autant, ses personnages ne sont pas de simples supports pour les idées, ils sont vivants, attachants et on a envie de mieux les connaitre même après la dernière page ! En fait, son livre est multi formes, autant thriller que roman d’amour ou hymne à la liberté. Rien de ce qui est humain ne lui est étranger, c’est sans doute pourquoi chacun de nous peut y trouver son bonheur ! A lire et relire.

  5. Bernard Martine dit :

    un roman passionnant qu’on ne ferme qu’une fois la dernière page lue. Tout y est :suspens ,amour ,personnages fantasques mais attachants On ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec ce que nous vivons actuellement alors qu’il a été écrit bien avant La liberté est peut-être au bout du chemin…L’histoire va-t-elle se répéter ?Un livre que je recommande expressément

  6. Catherine GAL dit :

    J’ai beaucoup aimé les double vies des Hommes-Debout la nuit, les mystères, les fantasmes, que faire dans une journée où on est debout 24 heures de rang, je n’en dis pas plus, il faut absolument lire le livre, c’est un must ???

  7. Paola dit :

    « J’entre dans le rouge, il me traverse, coule en moi carmin. Je sors du feu orange des fleurs et le vent blanc violace ma peau froide. Je suis dans le bleu de tes yeux. Roses mes joues, pourpre mon émoi ». Ce sont des phrases de Zoé, la plus jeune des Hommes-debout, une fillette qui est atteinte de la Qualitare, une maladie qui empêche les habitants de Mondeville de dormir.
    Zoé, qui pourrait bien être Béatrice, qui accompagne le lecteur dans cette épreuve de l’épidémie.
    Une atmosphère sombre,du noir et du blanc, des bruits inquiétants, le choc des assiettes, le grincement des portes des placards qui s’ouvrent et se ferment. Le claquement du frigidaire, le tic tac des horloges …plongent le lecteur dans Mondeville où la Qualitare sévit.Certains hommes-debout errent dans la ville tandis que d’autres sautent sur l’occasion pour apprendre et réaliser ce qu’ils n’avaient pas le temps de faire avant Ce jour (le jour où la maladie s’est déclarée): « des passions naissent, la créativité augmente, les œuvres d’art foisonnent .. » Et petit à petit la lumière éclaire la ville et le lecteur entre dans le rouge carmin de Zoé.
    Béatrice-Zoé nous disent que toute expérience négative, que tout évenement tragique sont « une chance » pour avancer, pour réfléchir sur nous mêmes et nos façon d’être au monde, sur nos relations avec les autres.
    Roman engagé, roman intemporel, même si cette maladie, nous renvoie à l’épidémie actuelle, Les hommes-debout fait partie des livres que l’on n’oublie pas: une fois sa lecture terminée nous ne sommes plus les mêmes.

  8. Sophie Desurmont dit :

    L’ambiance de ce roman est vraiment particulière, les personnages aussi.
    le rythme du livre y est pour beaucoup. Et l’intrigue aussi… Car on a très envie de savoir comment tout ceci va se terminer.
    Je vous le conseille vraiment. Vous passerez un délicieux moment !
    Bravo à Béatrice Vial-Collet qui décidément, a beaucoup de talents…

  9. Jane Anne dit :

    Un livre porteur d’espoir. A nous de trouver la force et la sérénité comme Les Hommes-Debout pour vaincre la maladie et construire le nouveau.

  10. Virgínia de Sousa dit :

    Je vis au Portugal et je l’est commander sur Amazon.je l’ai enfin reçu aujourd’hui et je brûles d’impatience de le lire!

  11. Anne RICHARD dit :

    un livre original, captivant, plein d’humour, très d’actualité, et qui ne laisse pas indifférent.
    Je me suis souvent retrouvée (reconnue)dans l’un où l’autre des personnages, dont on suit l’histoire avec avidité.
    Pour moi, l’amoureuse de nature : qui n’a jamais rêvé d’une société idéale, où chacun réalise ses désirs profonds, dans une nature exubérante, et dans le respect des autres et de notre environnement ?

    Ce livre est inspirant et donne la pêche : bravissimo Béatrice !!!!!!! décidément il n’y a pas que tes peintures qui nous séduisent
    je vous conseille vivement la lecture des hommes debout!

  12. Jean-Paul Lindrec dit :

    J’ai enfin rencontré les hommes debout, vous m’avez embarqué dans votre délire, votre livre est vivant et émouvant, je ne sais pas dans quelle circonstance vous avez imaginé cette histoire, mais chapeau, vous avez tout donné, tout s’enchaîne, la coïncidence, les propos avec la situation d’aujourd’hui est renversante. Un excellent scénario pour un film.
    A bientôt dans une autre aventure
    Félicitations et Bravo

  13. Anne SPAAK dit :

    Super roman ! Tellement d’actualité ! Mais il nous permet néanmoins de nous échapper de la torpeur de notre « réelle pandémie ». Une belle palette d’émotions comme dans tes peintures, Béatrice. Mon petit doigt me dit que tu as d’autres ouvrages sous le coude, alors vas-y, on en redemande…

  14. MICHARD dit :

    Félicitations pour ce premier roman .
    Au moment où tu l’as « conçu  » c’était presque de la science fiction !!!!!! Je pense que tu as un grand avenir dans la prédiction au vu de ce que nous vivons en ces moments un peu compliqués… Le nombre de personnages m’a un peu déboussolée au début mais une fois entrée dans Mondeville je n’ai pas pu lâcher le livre. Dès que je serai plus tranquille je le relis.
    bises Marie-France

  15. Dadou R dit :

    C’est pourtant un roman de fiction écrit il y a qqs années mais …. Si proche de notre réalité actuelle. Ce n’est pas le même virus mais les comportements humains sont similaires. Je recommande sa lecture, quand vous aurez mis le nez dedans vous aurez du mal à le lâcher. L’écriture est fluide et précise, parfois poétique.
    Profitez de la dédicace de BVC le 6 février au salon du livre de l’Houmeau pour en acheter plusieurs et faire comme moi… les offrir ( et gardez en un pour vous quand même ).