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Technique

Au début je peignais strictement à l’huile et au couteau avec une technique qui a fait l’objet d’un Reportage « Peindre un paysage au couteau »  dans Artistes Magazine et d’un chapitre dans  « La Peinture au Couteau » aux éditions Fleurus.

Récemment, j’ai eu l’envie de m’exprimer avec plus de liberté, sans les contraintes d’un trop grand réalisme et je me suis laissée aller à plus de mouvement et de fantaisie. J’évolue aujourd’hui vers des techniques mixtes : huile, acrylique, papier, sable, fusain et bâtons d’huile, glacis, empreintes et grattages, dripping.  Cette facture, en me permettant de plonger vraiment dans le rêve, m’en facilite l’expression. Elle m’aide aussi à ne pas tout dire pour conserver au regard une part de création au gré de l’imagination.

Le couteau n’est plus mon seul outil. Brosse, couteau et main agissent de concert et animent la surface moins lisse, moins sage. La trame paisible s’éveille, giclures, fusions, traces l’agitent, elle s’épaissit, devient matière. Sur les fonds des glacis transparents vibrent et creusent les profondeurs…. Le tableau oppose et harmonise le calme et l’orage à l’image de la nature.

 

Que la peinture vive

Je veux que le tableau ouvre au spectateur un monde qui change suivant son humeur, les jours, l’heure. .. et que le rêve donne vie à la peinture.

Je suis amoureuse des vastes espaces. Ils me donnent l’envie de souligner le perpétuel changement que le temps imprime à la nature, de la même façon que le regard fait évoluer un tableau.

Je suis amoureuse des espaces, ciels et mers sans limites, montagnes et plaines immenses, fleurs et fruits démesurés… Où tout est possible, où rien n’est certain. Où plus on observe, moins on sait. Tout se fond, s’oppose et se confond : le varech et le sable, les roches et l’eau, les fruits et le fond… Je me pose toutes les questions, le réel ne me donne que des pistes.

 

Partager mes émotions

Mon voeu est de partager ces émotions. Représenter la réalité n’est pas un objectif essentiel, la figuration n’est qu’un point de départ pour exprimer ce que je perçois. Ainsi se noue le dialogue entre le motif et moi, de moi à la toile, entre la toile et le spectateur. Pour y parvenir, je m’implique toute entière dans la toile : j’y mets ma tête, mon cœur, « mes tripes ».
Lors de la conception du projet, la tête  intervient : je réfléchis à la structure de base.

Pendant la réalisation le cœur exprime un climat, un sentiment peut-être, en exaltant les couleurs ou en contrastant ombre et lumière.

Puis « je sors mes tripes » : je ressens une dynamique, un geste arrive, dans son élan il provoque le déséquilibre dans l’équilibre de la construction.

L’utilisation du couteau m’aide à me libérer car la peinture au couteau est un acte d’une extrême violence. Il ne maquille pas la toile, il la macule, la griffe, la caresse. Je lâche : force et douceur se répondent.

À la fin je veille à la cohérence de l’ensemble. Ça peut m’amener à ajouter un accent de lumière, une touche de couleur, une ligne de force…

 

Mon inspiration

Je puise mon inspiration dans les sensations du quotidien, en particulier dans la nature. Je me nourris du vent, de la pluie, des odeurs, de la lumière, des couleurs. Elles m’émeuvent et m’emplissent de sérénité, de colère ou de joie et déjà, je peins dans ma tête. J’épure les formes, j’interprète les contrastes, j’exalte les couleurs, je renforce les rythmes plastiques. Ces interprétations donnent au tableau son ambiance et déterminent mon style.

Je suis très influencée par la lumière : elle dynamise ou adoucit le paysage.

J’aime le soleil du soir. Il fait naître des ombres démesurées, réchauffe les couleurs. Il m’incite à des palettes cubistes d’ocre rouge, de jaune, de terre, de blanc et de noir coloré. J’aime le soleil éclatant de la pleine journée, gorgé d’énergie. Il intensifie les couleurs, accentue les contrastes. Peut-être me donnera-t-il l’envie d’une marine qui déclinera un camaïeu tonique de bleu et de vert. J’aime le soleil qui filtre à travers les nuages et structure le ciel, en le balayant de palettes fauves. J’aime la brume lyrique et mystérieuse. Sa mélancolie m’invite à une certaine retenue du geste et de la couleur. C’est dans la brume que j’ai préféré Venise, tout y est ambigu, suggéré. Elle m’a inspiré des palettes de gris ocrés, gris violacés aux nuances feutrées.

 

Fête des Arts de Nieul sur Mer

J’ai découvert avec plaisir la vocation artistique de Nieul sur mer. Je suis heureuse me joindre à cet élan en participant  à la fête des Arts de Nieul sur Mer le Samedi 13 et Dimanche 14 septembre 2014.

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Cette fête, organisée  par la Mairie de Nieul sur Mer et l’association Arts et Lumières, se veut conviviale et accessible à tous.

Elle comporte des animations dans les rues, des expositions de peinture et de photographies dans divers lieux de Nieul sur Mer, à la chapelle de Lauzières, au Port du Plomb.

Peintres amateurs ou engagés, de la commune et d’ailleurs, ouvrent leur atelier au public.

 

 

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Suivi Artistique pour Peintres

Je propose un Suivi Artistique pour Peintres. On peut me demander cet accompagnement pour diverses raisons : difficulté à travailler seul avec plaisir, envie de progresser en apprenant de nouvelles techniques ou d’évoluer en diversifiant la thématique, panne d’inspiration, manque de confiance pour se lancer dans un projet personnel.

Si vous avez envie d’essayer, Contactez-moi nous prendrons un rendez-vous à La Rochelle, ou à Paris où je me rends fréquemment.

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L’approche est globale et concerne tout ce qui contribue à une expression artistique heureuse. On discute d’abord des motivations, puis en examinant quelques peintures et/ou dessins nous cherchons ensemble les qualités à

creuser et les points faibles à travailler.

Les lignes d’amélioration peuvent concerner le toucher, le rythme, la lumière,  la couleur (la créer, comprendre ses codes secrets, ressentir son impact visuel), la composition (harmonie des proportions, nombre d’or), la technique pure (fusain, brosse, couteau, fusions, travail de la matière), la perspective ou le choix des thèmes (nature morte, fleurs, paysage, marine, corps humain).

Il est important de développer son inspiration. Certains exercices physiques stimulent l’imaginaire et d’autres, en aiguisant les sens, nous ouvrent aux émotions, qui constituent notre « matière première » d’artiste.

Savoir pratiquer une détente préalable physique et mentale avant de peindre peut être très utile. Le corps est notre instrument de base, tout blocage empêche le geste d’être ample et spontané : le corps libéré des tensions a plus de facilité à s’exprimer librement.

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Cours de Peinture (1997-2000)

J’ai créé à Paris un cours de peinture qui a accueilli une soixantaine d’élèves pendant trois ans (cours collectifs et particuliers, stages de week-end, ateliers en extérieur).

Je proposais un parcours d’initiation jalonné de balises techniques.

L’objectif de cet enseignement inspiré de la méthode Martenot, était que chacun soit en mesure, une fois dégagé des contraintes pratiques, de faire jaillir sa personnalité.

 

Exposition à la Chapelle de Lauzières

Invitation exposition Béatrice Vial-Collet à la Chapelle de la Lauzières

 

Portrait

 

Que diriez-vous d’un portrait de vous ou de l’un de vos proches : un père, une grand-mère, un enfant, un ami ?

Ce portrait se construira au fil de nos échanges et de mes croquis. S’il ne s’agit pas de vous, nous étudierons la meilleure façon de procéder (discussions et photos) et nous lancerons de concert une interprétation libre du personnage que je traduirai sur ma toile. N’attendez pas de moi un portrait nécessairement réaliste : je me situerai dans une démarche émotionnelle pour exprimer son atmosphère. Il me faudra jouer avec la figuration, les lignes, la lumière, la couleur. Je veux aller au-delà du seul rendu des traits pour souligner ce qui caractérise le modèle. Rendre visible ce qui le fait unique.

Je peux aussi réaliser ce portrait dans une autre époque ou un autre univers. Si l’idée vous séduit Contactez-moi, nous en parlerons par mail ou par téléphone.

Quand j’ai peint récemment le portrait de mon mari, j’ai choisi de le figurer en musicien de jazz : son attitude, sa concentration, son monde intérieur. Une autre fois j’ai mis en relief une facette de sa personnalité en l’imaginant en Condottiere du Quattrocento. Son profil se détache sur un fond noir à la manière des peintres de la Renaissance.

 

Chez Vous ?

J’ai voulu intensifier la connivence avec mes acheteurs : pourquoi ne pas les inviter au cœur de l’ouvrage et de sa création ?

J’ai découvert la joie et l’intérêt de peindre pour un lieu donné, pour une personne donnée. Il s’agit d’une commande qui renoue avec la tradition du mécénat : l’acheteur est à l’origine du tableau autant que moi, mais j’en reste le maître d’œuvre. Le résultat est un vrai partage.

Si l’idée vous séduit Contactez-moi, nous en parlerons par mail ou par téléphone.

Tout a commencé avec deux personnes qui cherchaient chacune un tableau pour un cadre bien précis… La première voulait un tableau qui apporterait une touche moderne à son salon très classique tout en boiserie. Après réflexion nous avons décidé de prendre le pari d’un grand format plutôt inhabituel de 130×130 qui devait s’inscrire exactement dans un panneau du décor encadrant le canapé. Puis nous avons discuté de la palette et du thème : un paysage, des tons chauds à dominante d’ocres rouge et jaune. Voici le résultat. Une toile chaleureuse qui remplit parfaitement son rôle dans cet appartement parisien.

Dans le deuxième cas, il s’agit d’un mas situé en Provence près de la montagne Sainte Victoire qui se détache au loin. Sa propriétaire souhaitait définir un espace salle à manger dans le grand séjour. Au fond de la pièce, le mur principal en face de la terrasse, est occupé par un très grand vaisselier provençal en bois peint. J’ai imaginé une grande toile plutôt allongée de 116×73, qui serait exposée au-dessus du vaisselier. Elle renvoie le spectacle toujours changeant de la Montagne Sainte Victoire sur premier plan de lavandes et de vignes. Ainsi, depuis la terrasse, la montagne rêvée et la montagne réelle se répondent au gré des heures.